Sécurité

RDC–ONU : Thérèse Kayikwamba appelle à une action concertée face à la crise dans l’Est 

Ce mercredi 16 avril à New York, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a pris la parole devant le Conseil de sécurité des Nations unies pour dénoncer avec force « l’agression persistante du Rwanda » dans l’est de la République démocratique du Congo.

« Il est temps de passer des mots aux actes. La souveraineté de mon pays est menacée, et la communauté internationale ne peut plus rester spectatrice », a-t-elle déclaré, appelant à des sanctions ciblées contre Kigali et à un embargo international sur les minerais issus des zones sous occupation du M23.

Cette intervention intervient dans un climat de tensions extrêmes dans les environs de Goma, où les FARDC affrontent le M23, appuyé selon l’ONU par les Forces rwandaises de défense.

La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a confirmé au Conseil que des renforts venus du Rwanda ont été identifiés près de la base de la mission onusienne à Munigi. Les États-Unis, par la voix de leur ambassadrice, ont condamné les offensives et exigé un cessez-le-feu immédiat.

Face à ces accusations, le Rwanda a justifié sa posture comme étant « défensive », évoquant une menace à sa sécurité nationale.

Cette prise de parole de Mme Kayikwamba marque un virage offensif dans la diplomatie congolaise, mettant une nouvelle fois le conflit à l’Est du pays au cœur de l’agenda international.

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