RDC : Un séisme inhabituel retentit sur Goma et se ramifie dans d’autres zones

Un événement géologique d’une intensité considérable a été enregistré dans la soirée du dimanche 4 mai 2025 dans l’Est de la République démocratique du Congo. De Goma à Beni, en passant par Sake et le territoire de Masisi, une secousse sismique a été ressentie avec acuité par les populations locales, suscitant à la fois étonnement et inquiétude. 

Cette manifestation brutale de la dynamique interne de la terre a eu lieu précisément à 20h12 heure locale, selon divers témoignages concordants. Le phénomène a affecté non seulement plusieurs zones du Nord-Kivu  dont Goma, Butembo, Beni et Masisi  mais également certaines parties de l’Ituri, attestant de l’ampleur régionale de l’onde sismique.

Contrairement aux phénomènes d’origine volcanique, celui du 4 mai a été attribué à une activité purement tectonique, selon les premières analyses d’un expert géophysicien consulté. 

Cela signifie que le mouvement ne trouve pas son origine dans l’activité du volcan Nyiragongo, mais bien dans le jeu complexe des forces internes qui régissent les plaques continentales au sein du Rift Albertin qui est la branche occidentale du rift est-africain. Il s’étend de l’extrémité nord du lac Albert à la pointe sud du lac Tanganyika sur une partie de l’Ouganda, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie. Le terme rift Albertindésigne tant la vallée elle-même que les montagnes qui la bordent.

D’après les données disponibles, la secousse du 4 mai aurait atteint une magnitude de 4,5 sur l’échelle de Richter, avec un foyer qui serait situé à 10 kilomètres de profondeur, ce qui correspondrait à une intensité modérée mais largement perceptible dans une zone géographique étendue.

À l’heure actuelle, aucune perte en vies humaines ni dégâts matériels significatifs n’ont été officiellement rapportés. Néanmoins, les autorités compétentes, en collaboration avec les services de surveillance géologique, poursuivent leurs évaluations et invitent la population à faire preuve de vigilance, en particulier dans les zones à risque élevé.