Dans la nuit du vendredi 04 au samedi 05 Avril 2025, des fortes pluies se sont abattues sur Kinshasa, ayant entraîné un débordement catastrophique de la rivière N’djili, plongeant plusieurs quartiers de la capitale congolaise dans une situation humanitaire alarmante.
Cet horrible scénario a fait état d’au moins 10 morts, dont 6 dans la commune de Mont-Ngafula après l’effondrement d’un mur sur une habitation familiale causant une forte désolation. La commune de Ngaliema n’a pas été épargnée, avec à la clé plusieurs maisons partis dans des érosions dans le quartier Ngomba Kikusa puis un éboulis de terre et des pierres ayant bloqué une grande partie de l’avenue du tourisme rendant la circulation très compliquée dans ce tronçon situé vers le quartier Kinsuka. D’autres cas des décès ont été signalés vers l’arrêt Pharmacie à Sebo puis à Kimwenza.
La route nationale numéro 1 reliant la ville-province de Kinshasa a également été endommagée coupée au niveau de Kasangulu.
Les quartiers de Ndanu et Vallée, ainsi que les zones proches du boulevard Lumumba, ont été particulièrement touchés par ces inondations dévastatrices, en engloutissant des maisons et en bloquant des routes également.
Face à ces perturbations, le ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo, a annoncé dans un communiqué publié ce dimanche 6 avril 2025, la mise en place d’un plan de transport alternatif, à destination de l’aéroport international de N’djili.
Jean-Pierre Bemba a informe les voyageurs que des navettes fluviales sont exceptionnellement déployées au départ du port de Beach Ngobila, dans la commune de la Gombe. Ces vedettes de l’Onatra acheminent les passagers jusqu’aux ports de Congo Futur à Kinkole ou de Safari Beach, situés en amont de la zone inondée.
Le niveau d’eau ayant atteint des proportions sans précédent, submergeant de nombreuses habitations et rendant les routes impraticables, les habitants ont tout perdu, se retrouvant dans une situation désespérée, avec des conditions de vie devenues presque impossibles.
