Arts : Six ans après sa disparition, Alfred Liyolo n’est point à ignorer pour les amateurs du bronze !
Le 1er avril 2019 dans la capitale autrichienne s’éteignait l’un de plus illustres artistes sculpteurs congolais : Alfred Liyolo, maître incontesté de la sculpture sur bronze. Six ans déjà écoulées depuis son départ, six ans teintés d’hommages et des souvenirs, six ans des regrets, six ans que son héritage artistique brille toujours, enrichissant le paysage culturel africain et mondial, et rappelant à tous que son œuvre est une symphonie intemporelle de finesse, de puissance et de grandeur.
Professeur émérite, homme de culture et citoyen du monde, Alfred Liyolo était affectueusement connu sous le nom de «Maître Liyolo ». Né le 30 mai 1943 à Bolobo, ce génie du bronze a su transcender les frontières pour inscrire son nom parmi les grands artistes de notre époque. Ses sculptures en bronze, souvent empreintes de symbolisme africain, captivent par leur élégance, leur fluidité et leur capacité à raconter des histoires. Chaque courbe, chaque texture semble murmurer des récits ancestraux tout en défiant le temps.
Liyolo n’était pas seulement un artiste, il était aussi un professeur passionné. À travers ses leçons, il a insufflé à des générations d’élèves son amour pour l’art et son respect des traditions. Aujourd’hui encore, ses disciples continuent de puiser dans son enseignement pour faire rayonner la sculpture congolaise.
En dépit de son départ, les œuvres d’Alfred Liyolo habitent musées, galeries et collections privées à travers le monde. Ses sculptures vibrantes, souvent inspirées par la féminité et la culture africaine, continuent de fasciner. Elles restent une source de fierté nationale et un rappel poignant du talentg immense niché au cœur de l’Afrique.
Pour les amateurs de bronze et d’art en général, Liyolo demeure incontournable. Son œuvre n’est pas seulement une célébration de la beauté, mais aussi un appel à réfléchir sur nos racines, notre humanité et notre histoire.Six ans après, Alfred Liyolo n’est pas oublié. Il est immortel, gravé dans le bronze, mais surtout dans nos cœurs.
