Société

RDC : Le MSF déplore l’intensification des violences sexuelles à l’Est du pays

Au cours de ce premier semestre de l’année 2025, les violences sexuelles ont atteint des nombres alarmants précisément dans les provinces du Nord et  Sud-kivu où la situation est particulièrement préoccupante  suite à la persistance des conflits armés  dans cette partie du pays.

Dans un récent rapport, le MSF fustige la dégradation de la situation, pointant plus de 9 800 personnes prises en charge à Goma, à Sake et au Sud-kivu entre janvier et avril dernier.

Ces agressions sexuelles en grande partie causées par des hommes porteurs d’armes, affectent majoritairement les femmes, mais aussi les enfants,  soit 13%de mineures.

Au  delà de 40 000 cas pris en charge en 2004, l’organisation a enregistré 400 victimes à Goma, 2 400 à Sake et 700 au Kivu.

Eu égard de cette situation, Francois Calas, responsable des programmes MSF au Nord-kivu a insisté sur  la sécurité des victimes ainsi que leur accès facile aux soins.

« Les victimes ont accès à des soins de qualité dans des structures qui sont régulièrement approvisionnées et supervisées, dont une partie préventive, sur la prévention des infections au VIH et autres maladies sexuellement transmissibles, et également une prise en charge par un psychologue.

Malheureusement, dans un certain nombre de sites dans la région, on note de plus en plus une pénurie de kits de prévention VIH. Ce qui est lié à un manque de financements internationaux »

Il a également signalé que d’autres renoncent de se faire soigner de peur qu’elles se fassent agresser de nouveau, vu la distance à parcourir pour se rendre à une structure de santé mais également par peur de stigmatisation .

La persistance de ce cauchemar chez les femmes présente plusieurs conséquences néfastes, entre autres le traumatisme, l’exposition aux maladies et infections sexuellement transmissibles, mais l’intensification des cas  de grossesses indésirables. Il est ainsi de grande importance que la communauté internationale et autres organisations mettent en avant le plan pour une prise en charge des survivantes malgré les défis financiers actuels.

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