RDC : Assemblée Nationale, les députés de l’UNC et de l’AVK se lèvent contre Mbosso

Les députés de l’ A/A UNC et AVK 2018 se sont exprimés ce lundi 10 mars 2025 contre le 2ème vice – président de l’Assemblée Nationale, l’honorable MBOSSO N’KODIA PWANGA Christophe après avoir suivi ses paroles qualifiées d’un complot ourdi contre le président de l’Assemblée Nationale Vital KAMERHE victime des menaces de mort depuis un certain temps. À Kinshasa Lors d’une matinée politique ce dimanche 9 mars 2025, ce dernier a demandé aux chefs coutumiers ainsi qu’aux féticheurs d’organiser des rituels pour éliminer son chef hiérarchique Vital Kamerhe. Les députés de l’A-A/UNC et AVK 2018 ayant mal digéré cela ils rappellent l’opinion publique que l’honorable Vital Kamerhe fut victime d’une tentative d’assassinat à sa résidence en date du 19 mai 2024.
« Nous prenons à témoin le peuple congolais et les institutions de la République du danger auquel le président de l’Assemblée Nationale fait face durant cette période d’agression de notre pays par le Rwanda où les acteurs sociaux et politiques ont été invités par le Président de la République, Chef de l’Etat à privilégier l’unité et la cohésion nationales ” ajoutent-ils.
Par ailleurs , en février dernier au cours d’une émission télévisée , le Pasteur Guily Bokwala proche de l’UDPS avait déclaré que Vital Kamerhe était un homme à abattre estimant que cela serait justifié par le fait que Vital Kamerhe avait dit que le président devait négocier et non vendre le pays pour que la paix revienne à l’Est de la RDC.
Signalons que l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), par le biais d’un communiqué, avait pris le jeudi 27 février dernier ses distances vis-à-vis de certains de ses militants et communicateurs qui ont manifesté des comportements préjudiciables à l’encontre de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale et partenaire politique du chef de l’État, Félix Tshisekedi.Le président intérimaire du parti,Augustin Kaguya, a exprimé ses regrets face à ces dérapages médiatiques.Il a rappelé que les communicants en question n’agissaient pas sous mandat du parti, insistant sur la nécessité de maintenir une cohérence dans les déclarations publiques. Cela avant que Mboso s’apprend lui aussi au patron de l’Assemblée Nationale.