Hommage

RDC : Journée de l’enfant africain, une pensée aux enfants victimes des conflits

La République Démocratique du Congo a célèbre ce 16 juin 2025, la journée de l’enfant africain Sous le thème allocation et exécution effective des budgets alloués à l’enfant congolais.

 » Planification et budgétisation des droits de L’Enfant« , c’est ainsi que les droits de l’enfant deviennent réalité. 

Commémorée le 16 juin de chaque année, cette journée symbolique mais significatif est une occasion de repenser aux enfants de l’Est de la RDC, subissant les conséquences des conflits armés.

La situation des enfants congolais à l’Est de la RDC est critique et caractérisée par des défis éducationnels, de protection, d’accès aux soins ainsi que de non respect des droits de l’enfant dûs principalement à l’accroissement des conflits armées dans cette partie du pays.

Depuis le début de l’annee 2025, les pronvinces du Nord-kivu et  Sud-kivu sont en proie d’une forte crise humanitaire due aux affrontements entre les FARDC et les combattants de l’AFC/M23, aux déplacements massifs des populations et aux conditions de vie précaire.

Ainsi, nombreux enfants sont privés d’éducation, exposés aux maladies et viols, sans abris, écartés de leur familles, sans assistance, sans nourriture et  d’autres devenus orphelins.

Selon le récent  rapport de l’UNICEF, Le nombre d’incidents a triplé à la suite de la dernière escalade du conflit le 24 janvier 2025, les cas de violences sexuelles ont plus que doublé, les enlèvements ont été multipliés par six, les meurtres et mutilations par sept, ainsi que les attaques contre les écoles et les hôpitaux par douze.

Cette journée est une occasion de mettre au centre des discussions ces enfants vivant dans une précarité extrême. 

Pour l’UNICEF, la célébration de cette  journée vise à interpeller les décideurs impliqués dans la budgétisation sur la nécessité impérieuse d’allouer, mais surtout d’exécuter les budgets destinés aux questions relatives à l’enfant selon les termes et proportions prévus; susciter la redevabilité du gouvernement dans le respect effectif des allocations budgétaires prévues pour les secteurs clés des droits de l’enfant, en assurant une exécution transparente et conforme aux engagements pris.

La budgétisation sensible aux droits de l’enfant est la clé pour l’avenir de chaque enfant, une réponse immédiate et coordonnée s’avère d’urgence pour la protection des droits fondamentaux de cette génération en désespoir.

Chaque budget non exécuté, chaque promesse non tenue, chaque silence face à la souffrance d’un enfant, est une blessure infligée à l’avenir du pays. Il est temps de passer des engagements aux actes. Parce qu’un pays qui abandonne ses enfants renonce déjà à son propre avenir car l’enfance ne se répare pas.

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